De la traduction vers l’artisanat du chocolat
Elle le dit avec humour : avant d’être chocolatière, Euphrasie a exercé un métier « normal ». Traductrice de formation, elle a arpenté les couloirs de la Commission européenne pendant plusieurs années avant d’entamer une carrière d’enseignante dans le secondaire pour se rapprocher de chez elle, à Schaltin. Mais l’envie de travailler le chocolat ne l’a jamais quittée. La mort de son grand-père et la naissance de son fils cadet ont servi de déclic : il était temps pour elle de vivre sa passion et d’exploiter cet héritage familial.
Naissance de Sigoji
Quand Euphrasie se lance dans un projet, c’est corps et âme. Elle prend tout d’abord la route du CEFOR où elle suit des cours du soir. Mais elle veut en savoir plus. Elle respecte trop la fève de cacao cultivée avec passion sur ses terres. Euphrasie veut tout savoir des techniques qui lui permettront de sublimer cette matière première de qualité. À la manière d’un vigneron qui hérite d’une grande vigne, elle veut produire un grand cru. Elle enchaîne alors les stages et entraîne son mari dans son sillage. La passion du chocolat est contagieuse. Sa première praline, elle la crée à base de baies de goji. Elle en est certaine, elle a trouvé sa voie. En l’honneur de ses enfants Siméo et Ugo, et de cette praline qui fut davantage une promesse qu’un aboutissement, Sigoji voit le jour en 2014.
Au-delà de la passion et du commerce du chocolat, l’engagement
Aujourd’hui, Sigoji possède deux magasins en Belgique (Ciney et Rochefort) et un magasin au Grand-Duché de Luxembourg. Au-delà du succès commercial, c’est l’impact sociétal de son entreprise qui fait la fierté d’Euphrasie Mbamba. Elle a repris la plantation de cacaoyers de son grand-père avec son oncle et son cousin qui la gèrent au Cameroun. En mai dernier, elle a créé le Club des Chocolatiers Engagés en collaboration avec des chocolatiers français. Leur objectif consiste non seulement à utiliser des fèves de cacao de qualité, cultivées dans le respect des plantations et sans pesticides, mais aussi d’assurer une rémunération correcte aux cultivateurs.
Maîtrise de la production équitable au Cameroun
Douze personnes travaillent ainsi dans la plantation familiale et des logements ont été construits pour les accueillir avec leurs familles. Ils sont nourris et logés, et ils reçoivent un salaire confortable qui leur permet notamment d’offrir un niveau d’éducation et de sécurité correct à leurs familles.
Commandez vos coffrets
Commander vos coffrets ou sachets de pralines chez Sigoji, c’est donc faire le choix d’un chocolat de très grande qualité et adhérer aux valeurs et à l’éthique de l’entreprise.
Offrez à vos clients des coffrets de pralines ou de chocolats personnalisés avec le logo de votre entreprise